C’était la bonne adresse
Nouvelle proposée au concours de nouvelles et poésies de l’association Encres Vives et de l’agglomération de Cholet.
Sujet : “C’était la bonne adresse…” Ecrivez la suite.

Je vous assure que c’était la bonne adresse. Vous pouvez me croire. 17 rue des lauriers, à droite dans la rue qui monte, la maison avec les volets bleus. Papa voulait des volets verts mais maman a choisi bleu. Même qu’après, papa a dit qu’elle avait eu raison d’insister, que bleu c’était très bien aussi. Il a aussi dit que c’était pas la peine de lui demander son avis vu que c’était elle qui finissait toujours par choisir. Alors vous voyez, je ne peux pas me tromper, c’était la bonne adresse. La maison à droite, dans la rue qui monte, les volets bleus.
J’ai tout de suite vu qu’il y avait un problème. Dès que je suis arrivé, j’ai trouvé ça louche. D’abord l’arbre est trop petit. Normalement, c’est un grand marronnier. Je le sais parce qu’avec Henri on ramasse les marrons, à l’automne. Henri, c’est mon frère. Dès la fin du mois de septembre on commence à les ramasser et à se les envoyer dans la gueule, même que ça fait crier maman. Elle a peur qu’on se fasse mal. De toutes façons, marron ou pas, elle a toujours peur pour nous.
Un jour, Henri – Henri c’est mon frère – il a voulu en goûter un, de marron. Moi je savais que c’était pas comestible. Mais je l’ai quand même laissé faire, histoire de rigoler. Je l’ai regardé éplucher une bogue, puis il a croqué dans son marron tout lisse. Pouah, c’était dégueulasse.
Alors vous voyez, quand je suis arrivé et qu’à la place du grand marronnier je vois un petit arbre tout rachitique, je vois bien qu’il y a un problème. Avec son tronc tout blanc et tout fin, je ne peux pas me tromper ! C’est quoi… un bouleau ? Je ne comprends pas. (…)
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